En 2017, l’Etat français a engagé des « états généraux de l’alimentation », soit un ensemble de moments d’échange et d’ateliers, qui réunissaient un maximum d’acteurs (privés, publics, associatifs,…) de l’alimentation, afin de réfléchir ensemble aux enjeux de l’alimentation en France, et aux pistes de solution envisageables. De ces états généraux est ressortie cette feuille de route, sorte de synthèse de l’ensemble des réflexions qui ont été menées durant ces moments d’échange. Cette feuille de route rassemble dès lors l’ensemble des « axes stratégiques » sur lesquels agir afin de participer à une transition du système alimentaire français la plus saine possible (pour la planète, pour les producteurices et pour les mangeureuses). Elle est donc composée d’un ensemble d’enjeux sur lesquels agir, des différents objectifs identifiés, ainsi que de la proposition d’une série de mesures.
Au sein de cette feuille de route, vous pourrez notamment retrouver, à la page 26, la partie de cette feuille de route consacrée à l’enjeu suivant : Réduire les inégalités d’accès à une alimentation de qualité et durable.
Réunis en assemblée générale annuelle le 31 mai 2017 à Orford, les membres du Regroupement des cuisines collectives du Québec (RCCQ) ont adopté une déclaration portant sur le droit à une saine alimentation. Cette adoption conclut une vaste consultation menée au cours des 24 derniers mois au sein du mouvement des cuisines collectives et dans une moindre mesure au sein de la population.
Convaincu que les actions citoyennes communautaires ou écologistes ne suffiront pas à changer substantiellement le cours des choses en matière de droit à une saine alimentation au Québec, le RCCQ a décidé d’exercer son leadeurship et d’entreprendre une opération de mobilisation des citoyen.ne.s et des organisations et de représentation auprès des paliers de gouvernement ayant une incidence sur l’alimentation, pour l’adoption de politiques, de programmes et de lois capables de faire une réelle différence.
Document édité parallèlement au référentiel « vers un système alimentaire durable en Wallonie », qui est d’ailleurs repris dans ce document. En plus de cela, vous pourrez retrouver :
Le rapport des assises wallonnes de l’alimentation durable 2017-18 (p. 18)
Une synthèse des leviers d’actions identifiés lors de ces assises (p. 55)
Un guide d’animation pour mener un Forum Alimentaire (p.69)
Les plans d’actions spécifiques liés à l’alimentation durable dans les cantines (p.87)
Les documents de présentation du Green Deal « Cantines Durables » (p.93)
« A une époque où la cohésion sociale, l’accès effectif de tous aux droits fondamentaux et la lutte contre la pauvreté sont reconnus comme des enjeux cruciaux pour l’avenir de notre société et la construction d’un monde plus solidaire et coresponsable, il nous a semblé intéressant et utile d’analyser comment la cohésion sociale peut être soutenue et renforcée au niveau local et quelles formes les actions peuvent prendre concrètement. (…) Il a pour objectif de servir d’inspiration aux acteurs locaux et de leur fournir des exemples d’initiatives menées sur le territoire wallon et transposables d’une commune à l’autre. »
Au sein de ce guide, la partie qui nous intéresse davantage concerne le droit à l’alimentation (pp. 46 à 57). Dans celle-ci, vous pourrez découvrir en détail différents projets qui ont été menées au sein de plans de cohésion sociale, tous destinés à favoriser l’accès pour toustes à une alimentation de qualité. Voici les types de projets que vous pourrez découvrir :
Favoriser la « donnerie » alimentaire
Procurer un repas solidaire
Proposer des colis alimentaires
Mettre en place un jardin partagé
Proposer un atelier de cuisine
Monter une épicerie sociale
Ce « guide de bonnes pratiques locales » reprend une série d’actions engagées au sein de plans de cohésion sociale, dans les buts « d’analyser comment la cohésion sociale peut être soutenue et renforcée au niveau local et quelles formes les actions peuvent prendre concrètement », mais également de « servir d’inspiration aux acteurs locaux et de leur fournir des exemples d’initiatives menées sur le territoire wallon et transposables d’une commune à l’autre ».
La partie qui nous intéresse plus spécifiquement est celle consacrée au droit à l’alimentation (pp. 46 à 57). Celle-ci propose une série d’initiatives mises en place pour favoriser un accès à une alimentation de qualité pour toutes et tous. Vous pourrez y retrouver les types de projets suivants :
Favoriser la « donnerie » alimentaire
Procurer un repas solidaire
Proposer des colis alimentaires
Mettre en place un jardin partagé
Proposer un atelier de cuisine
Monter une épicerie sociale
Ce document se présente comme un état des lieux concernant la mise en œuvre du droit à une alimentation saine et équilibrée en Wallonie. Après avoir situé les contours de ce droit fondamental, ce document propose un panorama statistique des données wallonnes qui entourent ce droit (disponibilité, dépenses, état nutritionnel, production locale). Ce document propose ensuite un inventaire des différentes mesures et instruments mis en place par les pouvoirs publics wallons pour la mise en place de ce droit.
Document édité par les services publics de Wallonie, visant à poser les jalons de « la transition de la Wallonie vers un système alimentaire durable ». Ce document est le fruit de la collaboration de 80 structures qui représentent chacun des maillons de nos systèmes alimentaires, de la fourche à la fourchette. Ces échanges ont abouti sur une série de principes généraux et d’objectifs qui sont détaillés dans ce rapport. Bien que ces objectifs doivent être considérés dans leur ensemble, celui qui nous intéressera le plus dans le cadre de cette plate-forme est consacré à « garantir la disponibilité
et l’accès de tous à une alimentation relevant d’un système alimentaire durable » (p.9)
Ce document est un avis du « Conseil économique, social et environnemental » de France, adressé à la République Française via le « journal officiel de la République Française »
Source institutionnelle s’il en est, ce document tente, d’abord, de faire un état des lieux de l’accès à une alimentation de qualité pour toutes et tous. Il propose ensuite une série de « préconisations » visant l’investissement des services publics pour faciliter l’accès à toutes et à tous à une alimentation de qualité.
« Le 1er novembre 2018 était promulguée la loi pour l’Équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite Loi EGAlim. Un an plus tard, nos organisations alertaient déjà sur le manque de volonté et de moyens pour assurer la mise en œuvre d’une loi pourtant déjà peu ambitieuse. Deux ans plus tard, le constat d’échec est sans appel tant la quasi-totalité des indicateurs sont au rouge. Aucune des ambitions et bonnes intentions déclarées en grandes pompes ou sous forme législative n’ont été suivies d’effet. »
Ce document, fruit du travail d’un collectif de 28 syndicats et associations, déplore l’échec de cette loi. Le chapitre qui nous intéresse plus particulièrement commence à la page 12 et se nomme « FAVORISER UNE ALIMENTATION SAINE, SÛRE ET DURABLE POUR TOUS »