En 2021, en Belgique, des milliers de personnes ne mangent pas à leur faim.
Comment est-ce possible ? Quelles injustices permettent cela ? Qui est responsable ?
On parle de précarité alimentaire, d’aide humanitaire… et nous sommes au 21ème siècle !
Que s’est-il passé ? Qu’est-ce qui se passe ?
Mais, si la faim n’était pas un phénomène naturel, que serait-elle ? Une ineptie ? Un coup monté ? Une volonté des plus forts ?
Et si nous avions surtout faim de vie ?
Et si nous avions soif de liens ?
Et si nous étions gourmands de collectifs ?
Cette conférence propose un menu varié, composé d’ingrédients d’origines diverses : capitalisme décomplexé, pauvreté alimentaire, précarité… le tout agrémenté de savoureux instants présents.
Bande dessinée destinée à sensibiliser le grand public aux enjeux agricoles et alimentaires actuels, et à vulgariser cette réponse plébiscitée par de nombreux acteurs du milieu : une sécurité sociale de l’alimentation.
La BD n’est disponible qu’en version papier, au prix de 2€
« Grâce au dessin de Claire Robert, nous avons pu élaborer un outil de découverte de la sécurité sociale de l’alimentation : une bande dessinée, humoristique et agréable, qui n’enlève rien à la précision de la description des enjeux agricoles et alimentaires et des bases sur lesquelles s’inscrivent le projet de sécurité sociale de l’alimentation, complètée par des annexes riches.
Cette bande dessinée est un moyen de vous faire partager nos constats d’indignation et d’espoir… Pour vous inviter à partager les vôtres, à se rassembler, et peut être demain, reprendre tous ensemble le pouvoir de décider de notre alimentation ! »
Les trois fiches disponibles dans ce document reprennent les principales conclusions des trois conférences et apportent des conseils pratiques pour monter et déployer une action à destination des personnes en situations de précarité sur la thématique de l’alimentation.
En 2015, le Fonds français pour l’alimentation et la santé a lancé un appel à projets sur la thématique « les obstacles au changement du comportement chez les populations précaires : comment les surmonter ? ». Afin de valoriser les enseignements tirés des projets sélectionnés, le groupe du FFAS en charge de leur suivi a organisé un cycle de trois conférences au cours du premier semestre 2019.
Ces conférences avaient pour fil conducteur « l’alimentation chez les populations précaires ». Elles ont mis en exergue et confronté les réflexions de différentes parties prenantes (porteurs de projets, associations d’aide alimentaire, acteurs de terrain, etc.) et de scientifiques (sociologues, nutritionnistes, économistes, etc.).
1/ La première conférence a été consacrée aux fondamentaux sur la précarité et a abordé les aspects économiques, sociaux et nutritionnels.
2/ L’objectif de la deuxième conférence était de partager le retour d’expérience des personnes ayant mené des actions auprès des populations précaires afin d’en tirer quelques leçons pratiques utiles pour des actions futures et de s’interroger sur les méthodes les plus adaptées aux populations cibles.
3/ Enfin, pour clôturer son cycle de conférences, le FFAS s’est associé à la Fédération Française des Banques Alimentaires pour interroger des organismes qui agissent au plus près des populations précaires afin d’identifier leurs besoins et leurs attentes en termes d’actions en lien avec l’alimentation.
Ce documentaire devrait être disponible en ligne pour début 2022. Entretemps, il est possible de demander à Clara ASBL d’organiser une projection.
“Consom’action” explore le thème de l’accès pour tous à une alimentation de qualité et durable et plus particulièrement pour celles et ceux qui en sont financièrement et/ou culturellement éloignés et offre des pistes pour :
Sensibiliser le consommateur à l’alimentation de qualité et durable, au manger sainement et l’inviter à découvrir le circuit court et le local ;
Evoluer d’un acte banal de consommation – parfois compulsif – répété des milliers de fois dans notre vie quotidienne en un comportement plus réfléchi ;
Comprendre la relation qui existe entre les habitudes de consommation et les problèmes liés au dérèglement de notre écosystème environnemental, sociétal et économique.
Les Petites Cantines, c’est un réseau non lucratif de cantines de quartier, où les convives s’accueillent et se rencontrent au travers de repas durables, participatifs et à prix libre. Les Petites Cantines s’appuient sur l’entraide et l’intelligence collective pour contribuer à la construction d’une société fondée sur la confiance.
Les Petites Cantines visent à rompre la solitude, dont 45 % des Françaises et des Français souffrent. Faire à manger ou partager un plat sont des occasions de rencontrer des convives d’autres générations et parcours de vie. Tout est fait pour faciliter les échanges, se sentir relié.e aux autres, et renouer avec un sentiment d’utilité sociale. La maîtresse ou le maître de maison accueille les participants et les convives et anime la communauté. Tout le monde met la main à la pâte, au service ou à la vaisselle « comme à la maison » et l’on paye ce que l’on veut ou peut pour son repas, de manière à accueillir tout le monde. L’approvisionnement est bio et local, en circuit court, ou en invendus collectés. Chaque Cantine est autonome financièrement grâce à la participation libre des convives. Le modèle permet de promouvoir une alimentation saine, de qualité, durable et pleine de goûts !
Suivre le lien vers le site web pour en savoir plus, ou allez voir cette vidéo explicative du projet
C’est bientôt le grand jour du concours de cuisine inter-collèges « Véni’chef junior » dans le quartier des Minguettes de Vénissieux. Mais avant de préparer leur plat salé ou sucré qu’ils présenteront devant un jury de chefs renommés, les adolescents partent à la rencontre des métiers de l’agriculture et de l’alimentation. Du champ à l’assiette, ils vont ainsi développer leurs connaissances et leur sens critique pour encourager la justice alimentaire au sein de leur quartier.
Nul ne conteste plus le lien étroit qui relie santé et alimentation. Cette préoccupation autour de l’alimentation est d’actualité, liée aux vocables qualité, bio, durable. Elle constitue aussi un enjeu de santé publique, elle est l’objet de programmes d’actions de la part des mutualités, des maisons médicales, des CPAS…
Elle recouvre un vaste réseau d’initiatives citoyennes relayées par une multitude d’associations. Elle fait couler beaucoup d’encre. Mais pour autant, manger sainement et faire des choix alimentaires de qualité, est-ce possible pour tous? Comment et pourquoi mobiliser un public précarisé autour de cette question? Faut-il l’aborder en termes de santé ou de durabilité ? Quels sont les fondements, les pratiques, les réussites, les difficultés et les défis de la sensibilisation dans ces domaines ?
Les cuisines collectives permettent aux gens de rencontrer d’autres personnes et d’accroître leurs capacités en cuisine. Elles permettent aussi de découvrir de nouvelles recettes et de partager les coûts.
Cette fiche vous fournit quelques outils pour vous aider à organiser des activités de cuisine collective. Vous pourrez parler de saine alimentation pendant les activités et aider les participantes et les participants à développer leur autonomie alimentaire*.
Voici les sujets abordés :
• Planifier les achats
• Se servir des restes
• Parler d’alimentation en cuisinant
• Enseigner l’hygiène et la salubrité
• Consulter des ressources fiables
* Ici, l’autonomie alimentaire signifie être capable de se débrouiller en cuisine et de faire des choix équilibrés.
À Bruxelles, tous les mardis, Ferhad, Jaldez, Khadija, Sophie, Fanny et d’autres se réunissent pour cuisiner ensemble. Le groupe « Ça chauffe » fait partie du mouvement Cuisines de quartier, un réseau de citoyens et citoyennes qui s’organisent en collectivité pour la préparation de repas à ramener chez soi.
Cet article propose de découvrir ces groupes de « Cuisines de Quartier » : leur fonctionnements, leurs valeurs, leurs objectifs,… le tout, à travers les yeux (et la voix) des cuisiniers.ères.
Pourquoi tant de gens sont-ils persuadés que bien manger coûte cher ? Et en-dehors du prix des aliments, y a-t-il d’autres freins qui empêchent certaines personnes de se nourrir correctement ?
En France, le budget consacré à l’alimentation (à domicile ou à l’extérieur) est en baisse constante depuis 1960 : il représentait 34,6% à l’époque (c’était le principal poste de dépenses) contre 20,4% aujourd’hui. Et qui consacre la plus grosse part de son budget à la nourriture ? Pas forcément ceux que vous croyez. Car plus les ménages sont pauvres, plus la part du budget allouée aux dépenses alimentaires est élevée. D’après l’INSEE, en 2011, il y a 5 points de différence entre les ménages les plus modestes et les plus aisés sur la part du budget consacrée à l’alimentation.
En France, plus de gens que l’on croit ne peuvent pas accéder à une alimentation équilibrée : 8,8 millions de personnes vivent en-dessous du seuil de pauvreté et n’ont que 2.50 € à 3 € par jour pour se nourrir. Ça représente 14% de la population pour qui c’est trop cher de manger et donc, a fortiori, de bien manger.
Pour confronter l’idée selon laquelle c’est cher de bien manger, nous nous sommes rendues chez un primeur local et bio, un Monoprix et un LIDL pour comparer les prix et avons rencontré deux représentants d’associations qui cherchent à rendre les bons produits accessibles à tous et toutes.