Démocratie alimentaire : de quoi parle-t-on ?

Dans cette vidéo, tirée d’un webinaire organisé par l’INRA, la chercheuse Dominique Paturel explore le concept de démocratie alimentaire : les enjeux auxquels il répondrait, sa mise en application, ses limites et écueils,…

Présentation de VRAC

Vidéo de présentation du projet VRAC – Vers un Réseau d’Achat en Commun.

L’objectif global de VRAC est de développer des groupements d’achat dans chaque quartier populaire sur une logique d’essaimage d’un modèle
basé sur la mobilisation des différentes parties prenantes du quartier (habitants, associations et structures de proximité, professionnels/techniciens, élus, …).
> Distribuer dans les quartiers populaires des produits de consommation courante de qualité et des services à des prix attractifs, en améliorant ainsi le pouvoir d’achats des habitants.
> Encourager une consommation durable et responsable, en permettant aux habitants des quartiers de s’inscrire dans de nouvelles pratiques de consommation et d’approvisionnement/d’alimentation.
> Favoriser la cohésion sociale en suscitant et/ou renforçant des espaces de socialisation et d’entraide dans les quartiers où VRAC est présent par le biais de groupements d’achats.
> Élaborer un mode de fonctionnement économique coopératif s’appuyant sur les principes de l’économie sociale et solidaire (ESS).

Devenir ambassadeurs de l’alimentation durable pour tous

Vidéo réalisée dans le cadre du projet AD-In (Alimentation Durable Inclusive). Cette vidéo nous « montre que l’alimentation durable n’est pas qu’un concept. Des porteurs de projets et des ambassadeurs témoignent de la manière dont ils se saisissent de la thématique pour faire des choses concrètes et faire avancer leur communauté et le sujet lui-même. »

Transition nourricière à Ste Foy la Grande

Retour avec ce magnifique reportage/documentaire sur l’association « Les Rateleurs » qui promeut une cuisine quotidienne saine, plaisante et accessible en mettant en place un système d’alimentation durable pour tous. (infos ici : https://pqn-a.fr/experiences/les-rateleurs-permettre-a-tous-de-se-reapproprier-la-cuisine/)

Séjour « Accès digne à l’alimentation » de Nantes – mars 2018

En mars, ont eu lieu deux séjours « accès digne à l’alimentation de tous » où des porteurs de projets et acteurs du secours catholique impliqués sur ce sujet – tous milieux sociaux confondus – ont pu se rencontrer. Retour d’expérience, partage de pratiques, visite d’initiatives locales inspirantes et intervention de professionnels du sujet ont été les principales activités de ces séjours. En tout, 80 personnes étaient présentes. Voici ici la vidéo de la rencontre de Nantes (7 au 9 mars 2018)

Les paniers solidaires d’Aurillac

La réflexion menée par les équipes du Secours Catholique d’Aurillac autour de l’alimentation a entraîné l’arrêt de la distribution alimentaire habituelle au profit d’un principe de paniers solidaires dans lequel tout le monde trouve son compte : les petits producteurs locaux en vendant leurs produits et les personnes en précarité, appelées « adhérent.e.s », qui accèdent à une alimentation de qualité et souvent bio.

De la fourche à la fourchette… Non ! L’inverse ! Pour une sécurité sociale de l’alimentation

Agronome, Mathieu milite aujourd’hui au sein de l’association « Agriculture et Souveraineté Alimentaire » d’Ingénieurs sans frontières. Après avoir expliqué dans une première conférence gesticulée pourquoi il a refusé le titre d’ingénieur, Il explique dans celle-ci comment dans son parcours d’agronome militant s’est imposée l’idée de coupler le projet d’une autre agriculture avec celui d’une autre alimentation, et les politiques nécessaires qui en découlent.

Alors que les désastres écologiques, économiques et sociaux d’une agriculture industrielle ne sont plus à démontrer, les initiatives pour produire, transformer et consommer autrement fleurissent, des plus intéressantes aux plus détestables – mais bien trop souvent réservées à une partie seulement de la population. Les tenants de l’agriculture industrielle argumentent qu’elle est nécessaire pour nourrir les pauvres, et se réjouissent d’une dualisation des modèles agricoles et alimentaires qui ne la remet pas en cause et dont ils espèrent bien tirer profit. L’aide alimentaire, empêchant les plus démunis de mourir de faim, est construite comme un soutien financier et idéologique à l’agriculture industrielle, privant ainsi du droit à l’alimentation – bien différent du droit à être nourri – 5,5 millions de personnes en France. Il devient primordial de penser comment généraliser l’accès de tous et toutes à une alimentation de qualité et choisie, sans quoi toute transformation du monde agricole est impossible, sans quoi toute agriculture paysanne n’a d’avenir que dans la marginalité ou la récupération.

Le choix de ce que l’on mange est primordial pour assurer la dignité de tous et toutes. Le choix n’est pas qu’un mécanisme individuel parmi des produits proposés, quand bien même le critère économique ne serait plus un frein : le véritable choix est de pouvoir choisir ce qu’il y a dans les rayons, quelles sont leurs conditions de production, quels critères économiques, sociaux et environnementaux ils respectent. C’est à dire pouvoir tous et toutes s’exprimer en tant que citoyen·nes sur notre alimentation, et non en tant que consommateurs·trices. A la notion de souveraineté alimentaire – décrite ainsi lors de la déclaration de Nyéleni en 2007 « droit des peuples à une alimentation [suffisante] saine et culturellement appropriée produite avec des méthodes durables, et le droit des peuples de définir leurs propres systèmes agricoles et alimentaires » – on préférera alors celle de démocratie alimentaire, pour insister sur l’importance du processus démocratique dans l’élaboration de la souveraineté pour respecter le droit à l’alimentation de tous et toutes.

Et si l’on exerçait la démocratie alimentaire grâce à une sécurité sociale de l’alimentation ? Au delà du constat, cette conférence permet également de présenter le travail de l’association « Agricultures et Souveraineté Alimentaire » d’Ingénieur Sans Frontière sur le projet de sécurité sociale de l’alimentation. Aidé par différents réseaux et notamment réseau salariat pour la compréhension des mécanismes de la sécurité sociale, déjà-là exceptionnel pour penser la notion de démocratisation d’un secteur économique, ce projet propose d’étendre le principe de cotisation pour couvrir l’accès de tous et toutes à une alimentation de qualité, choisie à la fois individuellement et collectivement par un fonctionnement démocratique. Un hommage à l’un des fondamentaux de l’égalité en France, qui ne demande rien de mieux pour être protégé que d’être étendu à d’autres secteurs !

Envie d’organiser une représentation? De constater le gesticulant? C’est juste ici : https://conferences-gesticulees.net/conferences/de-fourche-a-fourchette-non-linverse/