Ce numéro du Journal RESOLIS est consacré aux travaux de l’atelier 12 des États généraux de l’alimentation, qui se sont déroulés de juillet à décembre 2017, « Lutter contre l’insécurité alimentaire, s’assurer que chacun puisse avoir accès à une alimentation suffisante et de qualité en France et dans le monde ».
Une première partie de la publication rend compte de la dynamique de cet atelier ; la deuxième partie détaille sommairement 60 actions locales de lutte contre la précarité alimentaire, dont 50 en France.
ANDES, le réseau pionnier des épiceries solidaires et l’un des principaux acteurs de l’aide alimentaire en France, a été créé en 2000. Depuis plus de 20 ans, ANDES donne les moyens aux familles à faibles revenus d’avoir accès à une alimentation diversifiée et de qualité.
ANDES a développé un réseau de plus de 420 épiceries solidaires qui accompagne 200 000 personnes par an.
ANDES développe également des solutions d’approvisionnement en fruits et légumes frais pour les structures d’aide alimentaire. Les chantiers d’ANDES luttent contre le gaspillage alimentaire en revalorisant les invendus des professionnels de la filière fruits tout en créant des dispositifs efficaces pour accompagner les personnes éloignées de l’emploi.
La raison d’être d’ANDES est d’innover pour l’insertion durable autour d’une alimentation de qualité pour tous.
Le PATLY est le nom donné au Projet Alimentaire Territorial, porté par les acteurs de l’alimentation du territoire et dont la Métropole de Lyon est l’animatrice.
Avec la création de la Métropole au 1er janvier 2015, le Grand Lyon dispose de compétences permettant une approche globale des enjeux alimentaires. Toutefois, il est primordial pour la collectivité d’articuler les leviers relevant de ses propres compétences avec la contribution d’autres acteurs territoriaux institutionnels et privés sur un périmètre de 50 km autour de Lyon.
À terme, il s’agira :
D’une déclinaison opérationnelle des 11 objectifs de la stratégie alimentaire par les acteurs du territoire, en engagements, coopérations et actions partagées.
De la formalisation d’un document stratégique et opérationnel, le Projet Alimentaire Territorial (PAT), proposé au vote du Conseil Métropolitain.
À Bruxelles, tous les mardis, Ferhad, Jaldez, Khadija, Sophie, Fanny et d’autres se réunissent pour cuisiner ensemble. Le groupe « Ça chauffe » fait partie du mouvement Cuisines de quartier, un réseau de citoyens et citoyennes qui s’organisent en collectivité pour la préparation de repas à ramener chez soi.
Cet article propose de découvrir ces groupes de « Cuisines de Quartier » : leur fonctionnements, leurs valeurs, leurs objectifs,… le tout, à travers les yeux (et la voix) des cuisiniers.ères.
Ce 83ème numéro de la revue éditée par Culture et Développement traite de l’accès à une alimentation de qualité pour toustes. Après avoir questionné le droit à l’alimentation, nos systèmes alimentaires, et le(s) lien(s) entre alimentation de qualité et inégalités sociales, ce numéro propose de partir à la rencontre de différentes personnes qui militent pour un accès du plus grand nombre à une alimentation de qualité.
DREAM est un projet d’insertion socio-professionnelle (ISP) de récupération et de distribution des invendus de fruits et légumes du marché matinal de Bruxelles (Mabru) vers le secteur de l’aide alimentaire en Région de Bruxelles-Capitale.
DREAM (Distribution et Récupération d’Excédents Alimentaires à Mabru) est le fruit d’une collaboration entre le CPAS de la Ville et le Marché Matinal de Bruxelles (asbl Mabru). Ce service vise à récupérer les fruits et légumes frais invendus auprès des marchands du Marché Matinal et d’autres fournisseurs et à les redistribuer à des associations bruxelloises actives dans le domaine de l’aide alimentaire.
Lancé à la mi-septembre 2015, ce projet renforce considérablement le secteur de l’aide alimentaire en région Bruxelloise.
Actuellement, il permet déjà de récupérer plus d’une tonne de légumes et fruits frais invendus par jour et à les redistribuer aux associations du secteur.
« A une époque où la cohésion sociale, l’accès effectif de tous aux droits fondamentaux et la lutte contre la pauvreté sont reconnus comme des enjeux cruciaux pour l’avenir de notre société et la construction d’un monde plus solidaire et coresponsable, il nous a semblé intéressant et utile d’analyser comment la cohésion sociale peut être soutenue et renforcée au niveau local et quelles formes les actions peuvent prendre concrètement. (…) Il a pour objectif de servir d’inspiration aux acteurs locaux et de leur fournir des exemples d’initiatives menées sur le territoire wallon et transposables d’une commune à l’autre. »
Au sein de ce guide, la partie qui nous intéresse davantage concerne le droit à l’alimentation (pp. 46 à 57). Dans celle-ci, vous pourrez découvrir en détail différents projets qui ont été menées au sein de plans de cohésion sociale, tous destinés à favoriser l’accès pour toustes à une alimentation de qualité. Voici les types de projets que vous pourrez découvrir :
Favoriser la « donnerie » alimentaire
Procurer un repas solidaire
Proposer des colis alimentaires
Mettre en place un jardin partagé
Proposer un atelier de cuisine
Monter une épicerie sociale
L’association VRAC porte le développement de groupements d’achats dans les quartiers de l’agglomération lyonnaise. Il s’agit de proposer aux habitants des produits de première nécessité de qualité, à des prix raisonnables, pour leur permettre de s’inscrire dans des pratiques de consommation durable et non plus uniquement dans un modèle de consommation « faute de mieux ». Grâce à la dimension collective des actions menées, VRAC participe à la réactivation du lien social et au pouvoir d’agir des habitants de ces quartiers.
Le site web de VRAC : https://vrac-asso.org/
Dans le cadre du projet Solenprim (recherche-action participative), différents acteurs de terrain (CPAS, Groupe d’Achat en Commun, La Porte Verte) ont développé des projets qui invitent leurs publics à une démarche de co-création participative. Ce carnet propose dès lors un panorama détaillé de ces différents projets, mais également des nombreux apprentissages que l’on peut en retirer.
Ce projet pilote visait à analyser les conditions et la faisabilité de l’utilisation de surplus alimentaires frais d’une grande surface par un restaurant social du même quartier.
Dans le cadre du projet pilote, lancé fin 2012, des fruits et légumes et produits frais (viande, poisson, charcuterie, plats préparés etc.) dont la date limite de consommation devait être atteinte à minuit, ont été collectés par l’Atelier Groot Eiland dans le Delhaize de Veeweyde.
La divulgation du projet par Télébruxelles et d’autres média ont demandé d’autres organisations sociales à lancer des projets similaires. Aussi, le but visé par ce manuel d’explication est de faciliter le lancement de tels projets.
Ce manuel s’adresse à des organisations sociales qui souhaitent mettre sur pied un projet similaire. En plus d’une description des conditions préalables qui doivent être remplies pour pouvoir démarrer un projet, il comprend une série de conseils pratiques pour le bon déroulement du projet. En complément, un formulaire d’évaluation a été établi afin de faciliter l’analyse de votre propre projet.