Champs d’actions, c’est le podcast de celles et ceux qui ont les mains dans la terre, pour celles et ceux qui veulent mettre les pieds dans le plat !
Une production originale et syndicale qui donne la parole aux paysannes et aux paysans de la Confédération paysanne, qui luttent pour une Agriculture paysanne respectueuse des humains et de leurs territoires.
Ce premier épisode est consacré à la possibilité d’une sécurité sociale de l’alimentation.
« Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur les questions liées au système d’aide alimentaire en France. Comment le transformer pour permettre un changement de modèle agricole et un accès à une alimentation de qualité pour toutes et tous ?
𝗘𝘁 𝘀𝗶 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝗽𝗼𝗻𝘀𝗲 𝗻’𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗮̀ 𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝗿 𝗱𝘂 𝗰𝗼̂𝘁𝗲́ 𝗱’𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗲́𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗹𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 ? »
Bienvenue au balado du Regroupement des cuisines collectives du Québec, un balado où on parle de cuisines collectives, d’autonomie alimentaire et de différents enjeux autour de l’accessibilité à l’alimentation, dans une perspective d’action communautaire et d’éducation populaire.
Pour ce premier épisode, nous recevons Sylvie Sarrasin, présidente du RCCQ ainsi que Josée di Tomasso, chargée de projets au Centre d’entraide Racine-Lavoie.
Pourquoi tant de gens sont-ils persuadés que bien manger coûte cher ? Et en-dehors du prix des aliments, y a-t-il d’autres freins qui empêchent certaines personnes de se nourrir correctement ?
En France, le budget consacré à l’alimentation (à domicile ou à l’extérieur) est en baisse constante depuis 1960 : il représentait 34,6% à l’époque (c’était le principal poste de dépenses) contre 20,4% aujourd’hui. Et qui consacre la plus grosse part de son budget à la nourriture ? Pas forcément ceux que vous croyez. Car plus les ménages sont pauvres, plus la part du budget allouée aux dépenses alimentaires est élevée. D’après l’INSEE, en 2011, il y a 5 points de différence entre les ménages les plus modestes et les plus aisés sur la part du budget consacrée à l’alimentation.
En France, plus de gens que l’on croit ne peuvent pas accéder à une alimentation équilibrée : 8,8 millions de personnes vivent en-dessous du seuil de pauvreté et n’ont que 2.50 € à 3 € par jour pour se nourrir. Ça représente 14% de la population pour qui c’est trop cher de manger et donc, a fortiori, de bien manger.
Pour confronter l’idée selon laquelle c’est cher de bien manger, nous nous sommes rendues chez un primeur local et bio, un Monoprix et un LIDL pour comparer les prix et avons rencontré deux représentants d’associations qui cherchent à rendre les bons produits accessibles à tous et toutes.
La surprise du confinement et de ses éboulements, c’est l’impressionnante vague de solidarité qui a accouché de paniers de fruits et légumes « suspendus », de repas pour les soignant·es ou encore de maraudes pour les personnes sans-abri. Pourtant, l’aide alimentaire telle que nous la connaissons a entrevu ses limites durant la crise sanitaire. Dans cet épisode, Elisabeth rencontre celles et ceux qui se battent pour nourrir les publics fragilisés ou éreintés par les mesures sanitaires et économiques, et constate qu’en Belgique aussi, manger à sa faim reste encore un privilège.
La surprise du confinement et de ses éboulements, c’est l’impressionnante vague de solidarité qui a accouché de paniers de fruits et légumes « suspendus », de repas pour les soignant·es ou encore de maraudes pour les personnes sans-abri. Pourtant, l’aide alimentaire telle que nous la connaissons a entrevu ses limites durant la crise sanitaire. Dans cet épisode, Elisabeth rencontre celles et ceux qui se battent pour nourrir les publics fragilisés ou éreintés par les mesures sanitaires et économiques, et constate qu’en Belgique aussi, manger à sa faim reste encore un privilège.
Retour en podcast sur le programme « opticourses »
Opticourses est un programme de promotion de la santé, co-construit entre habitants de quartiers défavorisés, chercheurs et acteurs de terrain (diététiciens, travailleurs sociaux…), pour répondre à un problème de la vie quotidienne de personnes soumises à de fortes contraintes budgétaires : comment bien s’alimenter sans augmenter ses dépenses alimentaires ?
« La bas si j’y suis » a organisé un échange avec Bernard Friot, le sociologue bien connu, auteur de la proposition d’un « salaire à vie », sur le thème de la sécurité sociale de l’alimentation.
La vidéo complète est réservée aux abonné.e.s mais le podcast de cet échange est disponible gratuitement.
Interview par le Ministère de l’Education Populaire (MEP) de Laura et Kévin, qui militent pour la mise en place d’une Sécurité Sociale de l’Alimentation.
Réseau Salariat est engagé dans un travail avec d’autres collectifs autour de la mise en place d’une Sécurité Sociale de l’Alimentation. Kevin et Laura nous racontent où en sont leurs travaux sur le sujet.
Lors de cet atelier/conférence, Laura Petersell du groupe sécurité sociale de l’alimentation nous parle des aspects internationaux/décoloniaux du projet de sécurité sociale de l’alimentation.