Les trois fiches disponibles dans ce document reprennent les principales conclusions des trois conférences et apportent des conseils pratiques pour monter et déployer une action à destination des personnes en situations de précarité sur la thématique de l’alimentation.
En 2015, le Fonds français pour l’alimentation et la santé a lancé un appel à projets sur la thématique « les obstacles au changement du comportement chez les populations précaires : comment les surmonter ? ». Afin de valoriser les enseignements tirés des projets sélectionnés, le groupe du FFAS en charge de leur suivi a organisé un cycle de trois conférences au cours du premier semestre 2019.
Ces conférences avaient pour fil conducteur « l’alimentation chez les populations précaires ». Elles ont mis en exergue et confronté les réflexions de différentes parties prenantes (porteurs de projets, associations d’aide alimentaire, acteurs de terrain, etc.) et de scientifiques (sociologues, nutritionnistes, économistes, etc.).
1/ La première conférence a été consacrée aux fondamentaux sur la précarité et a abordé les aspects économiques, sociaux et nutritionnels.
2/ L’objectif de la deuxième conférence était de partager le retour d’expérience des personnes ayant mené des actions auprès des populations précaires afin d’en tirer quelques leçons pratiques utiles pour des actions futures et de s’interroger sur les méthodes les plus adaptées aux populations cibles.
3/ Enfin, pour clôturer son cycle de conférences, le FFAS s’est associé à la Fédération Française des Banques Alimentaires pour interroger des organismes qui agissent au plus près des populations précaires afin d’identifier leurs besoins et leurs attentes en termes d’actions en lien avec l’alimentation.
Le guide de la cuisine mobile est particulièrement conçu à destination de toute personne ou structure souhaitant mettre en place des ateliers culinaires ou autres actions en lien avec la cuisine.
Il vise à faciliter, pour toute personne ou structure désireuse de se doter d’équipement de cuisine mobile, le choix des équipements les plus adaptés aux spécificités de son projet. Ce guide vous permettra également de comparer les initiatives de cuisine mobiles préexistantes afin de choisir les équipements les plus adaptés aux besoins de votre projet.
Pour cela, vous retrouverez 3 supports de cuisine mobile classés par familles :
– Les véhicules aménagés : camions et camionnettes
– Les supports tractés : remorques et triporteurs
– Les supports charriés : malles, bacs et cuisinette mobile.
Les cuisines collectives permettent aux gens de rencontrer d’autres personnes et d’accroître leurs capacités en cuisine. Elles permettent aussi de découvrir de nouvelles recettes et de partager les coûts.
Cette fiche vous fournit quelques outils pour vous aider à organiser des activités de cuisine collective. Vous pourrez parler de saine alimentation pendant les activités et aider les participantes et les participants à développer leur autonomie alimentaire*.
Voici les sujets abordés :
• Planifier les achats
• Se servir des restes
• Parler d’alimentation en cuisinant
• Enseigner l’hygiène et la salubrité
• Consulter des ressources fiables
* Ici, l’autonomie alimentaire signifie être capable de se débrouiller en cuisine et de faire des choix équilibrés.
Ce document propose d’abord de définir la précarité à travers la littérature, mais aussi la parole de personnes concernées par celle-ci et les porteurs de projets. Il présente ensuite deux parties permettant aux acteurs de questionner leurs pratiques et d’envisager des pistes d’actions : à travers des critères éthiques spécifiques à l’intervention avec des personnes en situation de précarité, identifiés grâce à l’analyse des entretiens réalisés, à travers la méthodologie de projet dans un contexte d’intervention avec des personnes en situation de précarité. En annexe, vous est proposée une grille de positionnement individuelle ou collective sur les critères éthiques et méthodologiques présentés, permettant de questionner la pratique professionnelle
Les choix et les comportements en matière d’alimentation sont influencés par un certain nombre de facteurs qui relèvent du contexte de vie de la personne, de son environnement social, économique et physique. Par exemple, l’alimentation d’un individu dépend de son budget, de l’offre disponible dans son quartier, du temps dont il dispose pour acheter à manger et cuisiner…
Ainsi, lorsqu’il est question d’accéder à une alimentation favorable à la santé, nous ne sommes pas tous égaux et notre comportement alimentaire est pris dans une constellation d’éléments qui l’influence et le détermine.
Comment aborder l’alimentation dans un groupe ? Quels sont les dangers d’une animation centrée uniquement sur le comportement alimentaire des individus ? Comment susciter un regard différent sur cette porte d’entrée vers la santé ?
Le Focus Santé n°3 « L’alimentation au cœur des actions de promotion de la santé » tente d’apporter des éléments de réponse à ces questions afin de soutenir tout professionnel ou relais souhaitant développer des animations ou des projets concernant l’alimentation avec un groupe confronté aux inégalités sociales de santé , c’est-à-dire qui n’a pas toujours les moyens ou les possibilités de changer son comportement alimentaire.
Envisageant l’alimentation autrement, ce dossier se décentre des approches classiques de la santé (dont l’éducation nutritionnelle) pour valoriser les dimensions sociales et productrices de pouvoir d’agir des actions relatives à l’alimentation.
Des exemples de projets menés en Fédération Wallonie-Bruxelles y sont relatés afin de montrer comment l’alimentation peut constituer un levier pour améliorer la qualité de vie et réduire les inégalités sociales de santé, notamment par le renforcement du lien social et de l’empowerment qui s’opère.
« A une époque où la cohésion sociale, l’accès effectif de tous aux droits fondamentaux et la lutte contre la pauvreté sont reconnus comme des enjeux cruciaux pour l’avenir de notre société et la construction d’un monde plus solidaire et coresponsable, il nous a semblé intéressant et utile d’analyser comment la cohésion sociale peut être soutenue et renforcée au niveau local et quelles formes les actions peuvent prendre concrètement. (…) Il a pour objectif de servir d’inspiration aux acteurs locaux et de leur fournir des exemples d’initiatives menées sur le territoire wallon et transposables d’une commune à l’autre. »
Au sein de ce guide, la partie qui nous intéresse davantage concerne le droit à l’alimentation (pp. 46 à 57). Dans celle-ci, vous pourrez découvrir en détail différents projets qui ont été menées au sein de plans de cohésion sociale, tous destinés à favoriser l’accès pour toustes à une alimentation de qualité. Voici les types de projets que vous pourrez découvrir :
Favoriser la « donnerie » alimentaire
Procurer un repas solidaire
Proposer des colis alimentaires
Mettre en place un jardin partagé
Proposer un atelier de cuisine
Monter une épicerie sociale
Ce « guide de bonnes pratiques locales » reprend une série d’actions engagées au sein de plans de cohésion sociale, dans les buts « d’analyser comment la cohésion sociale peut être soutenue et renforcée au niveau local et quelles formes les actions peuvent prendre concrètement », mais également de « servir d’inspiration aux acteurs locaux et de leur fournir des exemples d’initiatives menées sur le territoire wallon et transposables d’une commune à l’autre ».
La partie qui nous intéresse plus spécifiquement est celle consacrée au droit à l’alimentation (pp. 46 à 57). Celle-ci propose une série d’initiatives mises en place pour favoriser un accès à une alimentation de qualité pour toutes et tous. Vous pourrez y retrouver les types de projets suivants :
Favoriser la « donnerie » alimentaire
Procurer un repas solidaire
Proposer des colis alimentaires
Mettre en place un jardin partagé
Proposer un atelier de cuisine
Monter une épicerie sociale
Les repas communautaires jouent un rôle central dans nombre de groupes et d’associations comme les églises et les organismes de services sociaux. Invitant diverses communautés à se rassembler autour de l’expérience universelle consistant à savourer de la bonne nourriture, ces repas permettent également d’améliorer les communautés et la santé de ses membres.
Ce manuel vise à guider et à inspirer les chefs et les gestionnaires de programme qui veulent mettre sur pied un programme de repas communautaires. Toutes les organisations sont uniques alors que chacune d’entre elles répond aux besoins, aux aspirations et aux défis particuliers d’une communauté donnée. Néanmoins, un ensemble de lignes directrices et de pratiques d’excellence, qui s’applique globalement aux programmes de repas communautaires, a vu le jour au fur et à mesure de l’évolution du modèle dont s’inspirent les centres communautaires d’alimentation. Le présent manuel, qui décrit ces lignes directrices et ces pratiques d’excellence, s’inspire des différentes expériences vécues par trois chefs communautaires aux centres communautaires d’alimentation The Stop (Toronto, Ontario), The Table (Perth, Ontario), The Local (Stratford, Ontario) et NorWest Co-op (Winnipeg, Manitoba).
Nous avons conçu ce manuel afin de les aider à analyser les occasions et les défis qui peuvent surgir au cours du processus permettant aux banques alimentaires d’évoluer, à partir du modèle caritatif, vers un autre qui s’articule autour de la lutte à la pauvreté, de la justice alimentaire et des déterminants sociaux de la santé.
Ce manuel propose un ensemble de mesures concrètes que les banques alimentaires peuvent prendre pour offrir des services qui vont au-delà de l’aide alimentaire d’urgence. Plusieurs de ces mesures n’engagent que de faibles coûts — recentrer les politiques et les procédures autour de la bonne nourriture, et rallier les employé(e)s, les bénévoles, les donatrices et donateurs de même que la population à l’idée de changer les mentalités. Les chapitres du manuel s’inspirent des principes de la bonne nourriture — ces derniers constituent le fondement d’une philosophie qui prend racine dans la santé, le respect de la dignité des gens et l’équité, et sur laquelle s’appuie le travail des centres communautaires d’alimentation. Les principes de la bonne nourriture constituent également une base commune à laquelle se rallient les groupes membres de l’initiative Organisations pour la bonne nourriture.
Les marchés de produits abordables sont un excellent moyen d’assurer à votre communauté un accès régulier à de la nourriture saine et fraîche. Ces marchés peuvent également favoriser l’engagement communautaire, et devenir des lieux de rassemblement qui, dans une ambiance musicale, offrent des activités familiales, des démonstrations culinaires ou des plages de temps durant lesquelles il est possible d’obtenir du soutien par les pairs.
Conçu pour servir de guide aux organisations communautaires ou aux leaders de quartier qui désirent mettre sur pied un marché de produits abordable, ce manuel les accompagne dans chaque étape du processus allant de la création du marché à sa gestion quotidienne.
Dans les pages de ce manuel, nous décrivons les réussites et les défis rencontrés par nos partenaires, qu’il s’agisse de centres communautaires d’alimentation ou d’Organisations pour la bonne nourriture, de même que les leçons qu’ils ont apprises. De cette façon, nous souhaitons simplifier le processus de démarrage de votre futur marché, ou éliminer les problèmes que rencontre votre marché existant.