Concevoir et gérer sa mobicuisine

Le guide de la cuisine mobile est particulièrement conçu à destination de toute personne ou structure souhaitant mettre en place des ateliers culinaires ou autres actions en lien avec la cuisine.
Il vise à faciliter, pour toute personne ou structure désireuse de se doter d’équipement de cuisine mobile, le choix des équipements les plus adaptés aux spécificités de son projet. Ce guide vous permettra également de comparer les initiatives de cuisine mobiles préexistantes afin de choisir les équipements les plus adaptés aux besoins de votre projet.
Pour cela, vous retrouverez 3 supports de cuisine mobile classés par familles :
– Les véhicules aménagés : camions et camionnettes
– Les supports tractés : remorques et triporteurs
– Les supports charriés : malles, bacs et cuisinette mobile.

Bruxelles : des cuisines de quartier qui chauffent les coeurs

À Bruxelles, tous les mardis, Ferhad, Jaldez, Khadija, Sophie, Fanny et d’autres se réunissent pour cuisiner ensemble. Le groupe « Ça chauffe » fait partie du mouvement Cuisines de quartier, un réseau de citoyens et citoyennes qui s’organisent en collectivité pour la préparation de repas à ramener chez soi.

Cet article propose de découvrir ces groupes de « Cuisines de Quartier » : leur fonctionnements, leurs valeurs, leurs objectifs,… le tout, à travers les yeux (et la voix) des cuisiniers.ères.

Ensemble pour mieux se nourrir

Dans la France de 2021 : dix millions de pauvres, des personnes souffrant de précarité dans tous les domaines — économique, immobilier, énergétique, mais aussi alimentaire. Des organisations caritatives veillent, distribuent des colis issus des banques alimentaires, mais que contiennent-ils ? Des invendus de supermarchés, ce que l’agro-industrie produit de pire. En France on ne meurt pas de faim, on souffre de malnutrition. Entre moyens réduits, surplus de la grande distribution et recours au caritatif, difficile d’avoir “un accès digne à une alimentation de qualité pour tous”, selon la belle formule du Secours catholique.
Cet ouvrage propose un tour de France des acteurs de l’aide alimentaire, où l’on peut découvrir les ressorts d’une solidarité à toute épreuve, mais aussi d’un véritable « business » pour certains. Nous sommes allés à la rencontre de celles et ceux qui s’organisent pour manger correctement, créent des groupements d’achat, des coopératives ou des jardins partagés, passant du caritatif au solidaire, inventant de nouveaux modèles de production et de consommation qui pourraient s’étendre à toute la population. Bienvenue dans les coulisses, parfois sordides, souvent lumineuses, de l’aide alimentaire en France.

Intervenir avec des personnes en situation de précarité

Ce document propose d’abord de définir la précarité à travers la littérature, mais aussi la parole de personnes concernées par celle-ci et les porteurs de projets. Il présente ensuite deux parties permettant aux acteurs de questionner leurs pratiques et d’envisager des pistes d’actions : à travers des critères éthiques spécifiques à l’intervention avec des personnes en situation de précarité, identifiés grâce à l’analyse des entretiens réalisés, à travers la méthodologie de projet dans un contexte d’intervention avec des personnes en situation de précarité. En annexe, vous est proposée une grille de positionnement individuelle ou collective sur les critères éthiques et méthodologiques présentés, permettant de questionner la pratique professionnelle

La participation des usagers dans les associations d’aide alimentaire

Dans une première partie, la thématique de la participation est tellement vaste qu’il nous paraissait nécessaire d’effectuer un large tour d’horizon théorique pour y exposer les enjeux contemporains et pour y situer le cadre plus précis de notre terrain de recherche. Ce cadrage théorique permet aussi de préciser les raisons de nos choix méthodologiques. Nous avons opté pour une recherche participative dans tous les sens du terme. En effet, comme chercheurs, nous nous sommes impliqués concrètement dans notre terrain de recherche en accompagnant quatre dispositifs participatifs, en
collaboration avec cinq associations (sociologie d’intervention, observation participante). Mais inversement, nous avons souhaité accorder une place aux acteurs de terrain et leur permettre de s’impliquer dans la recherche, notamment dans l’évaluation de ces quatre projets (plus particulièrement à travers la Méthode d’Analyse en Groupe – MAG).

Dans une seconde partie, vous pourrez lire quatre chroniques monographiques où nous racontons comment nous avons accompagné ces projets ainsi que leur évolution. Chacune de ces chroniques se clôture par le rapport de la MAG qui a permis d’associer usagers, travailleurs, responsables d’association et chercheurs dans l’évaluation de ces dispositifs.

Dans une troisième partie, en nous fondant sur cette expérience, nous procédons à une analyse transversale des projets participatifs.

Enfin, dans une quatrième partie, nous proposons quelques pistes pour l’action.

Solenprim – Vers un accès pour tous à une alimentation de qualité

Dans le cadre du projet Solenprim (recherche-action participative), différents acteurs de terrain (CPAS, Groupe d’Achat en Commun, La Porte Verte) ont développé des projets qui invitent leurs publics à une démarche de co-création participative. Ce carnet propose dès lors un panorama détaillé de ces différents projets, mais également des nombreux apprentissages que l’on peut en retirer.

Épiceries sociales : le point de vue des usagers

Cet article est le résultat d’une étude quantitative et qualitative menée auprès des personnes qui fréquent des épiceries sociales chapeautée par la Croix-Rouge francophone de Belgique. Ces personnes racontent comment elles perçoivent et vivent cette aide. Le choix de s’intéresser aux épiceries sociales a été opéré dans la mesure où celles-ci suscitent beaucoup d’intérêt de la part de travailleurs sociaux et de responsables politiques, qui les voient comme une alternative aux distributions de colis alimentaire.

Les populations au cœur des projets : besoins et attentes

Après avoir dressé un panorama de la précarité au niveau économique, social et nutritionnel et après s’être questionné sur les bonnes pratiques pour mener une action destinée aux populations précaires, il est apparu essentiel de replacer ces populations au cœur des projets. Pour cela, la conférence a interrogé des organismes qui agissent au plus près de cette cible afin d’identifier ses besoins et ses attentes en termes d’actions en lien avec l’alimentation.

Dépasser l’aide alimentaire pour aller vers l’accompagnement par l’alimentation

Au sein de cette note de synthèse, les auteurs et autrices commencent par détailler les chiffres de l’insécurité alimentaire en France, ainsi que l’aide alimentaire actuellement mise en place pour y faire face. Dans la deuxième moitié de cette note de synthèse, ces mêmes auteurs.trices proposent de dépasser cette aide alimentaire pour un réel accompagnement par l’alimentation, et concluent en proposant un ensemble de recommandations permettant de viser la mise en place de ce type d’accompagnement.

Peut-on encore aujourd’hui se contenter de développer une aide alimentaire uniquement distributive comme moyen de lutte efficace contre l’insécurité alimentaire en France ? L’aide alimentaire participe à mettre à l’abri de la faim les personnes subissant la pauvreté. En revanche, la distribution alimentaire simple ne prend pas en compte toutes les dimensions de la lutte contre l’insécurité alimentaire et en premier lieu le respect de la dignité de la personne.

L’aide alimentaire n’a pas vocation à combler tous les besoins alimentaires, mais seulement une partie pour aider l’individu à faire face. Il semble aujourd’hui nécessaire d’aller au-delà de l’aide alimentaire. Le groupe de travail souhaite ouvrir la voie à un véritable « accompagnement par l’alimentation » et être force de proposition sur le sujet.