« Selon l’expertise collective de l’Inserm de 2014 sur les inégalités sociales de santé en lien avec l’alimentation et l’activité physique,
les interventions ciblant la responsabilité individuelle telles que les actions d’éducation alimentaire ou les campagnes d’information ont de
fortes chances d’accroître les inégalités sociales de santé . À l’inverse, des interventions axées sur une prévention passive portant sur
l’environnement des individus, faisant donc plutôt appel à la responsabilité collective, pourraient contribuer à réduire ces inégalités ou du
moins à ne pas les accroître. Les auteurs de cette expertise ajoutent que « l’universalisme proportionné est pour le moment une piste théorique qui reste à mettre en œuvre et à expérimenter », mais serait une voie prometteuse en matière de nutrition.
Aujourd’hui, la volonté est de renforcer les actions sur l’environnement qui vont spécifiquement permettre de faciliter les choix alimentaires favorables à la santé faits par la population.
Après un article introductif portant sur les déterminants du comportement alimentaire et la définition d’environnements favorables, ce dossier propose de mettre en lumière certaines stratégies permettant d’agir sur les environnements et des exemples d’actions locales visant une meilleure accessibilité à une alimentation saine. »