Les initiatives en alimentation durable fleurissent mais peinent à se rendre accessibles à tou·te·s. Le développement des circuits courts, de la filière bio ou des supermarchés coopératifs est une réalité qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Ce mouvement pour un système alimentaire plus durable échappe pourtant en partie aux publics précarisés. Les raisons ne sont pas uniquement financières. Elles sont aussi culturelles. Au-delà des comportements de consommation individuels, il existe aussi une responsabilité politique. C’est ce que démontre une recherche-action (Solenprim) menée par différents acteurs de l’aide alimentaire à Bruxelles.