« L’alimentation doit être considérée comme un droit fondamental au même titre que le logement ou l’éducation. S’alimenter est essentiel à la vie. En ce sens, les aliments ne sont pas un bien parmi tant d’autres. Ils répondent à un besoin essentiel pour l’ensemble de la population. La reconnaissance du droit à l’alimentation doit donc être garantie par le gouvernement du Québec.
Alors qu’une part importante de la population est de plus en plus soucieuse de son alimentation et choisit des aliments en fonction de leurs liens directs avec la santé (aliments biologiques, aliments fonctionnels, etc.), plusieurs n’ont pas les moyens financiers d’effectuer de tels choix. Cela dénote une inquiétante réalité, soit celle d’une alimentation à deux vitesses, car les choix alimentaires nécessaires aux saines habitudes de vie sont souvent les moins accessibles aux personnes à plus faible revenu. »
Dans cet avis, les membres du Regroupement des cuisines collectives du Québec (RCCQ) formulent une série de recommandations destinées à la mise en place d’un réel droit à une alimentation de qualité, variée et équilibrée, combinant ainsi les enjeux de transition des systèmes alimentaires à ceux de justice sociale.
Voici ces différentes recommandations, détaillées au sein de ce document :
- Augmenter le revenu disponible des Québécoises et des Québécois
- Contrôler les prix des aliments de base
- Renforcer le pouvoir citoyen dans le domaine alimentaire
- Augmenter le financement des organismes communautaires autonomes
Bienvenue au balado du Regroupement des cuisines collectives du Québec, un balado où on parle de cuisines collectives, d’autonomie alimentaire et de différents enjeux autour de l’accessibilité à l’alimentation, dans une perspective d’action communautaire et d’éducation populaire.
Pour ce premier épisode, nous recevons Sylvie Sarrasin, présidente du RCCQ ainsi que Josée di Tomasso, chargée de projets au Centre d’entraide Racine-Lavoie.
Réunis en assemblée générale annuelle le 31 mai 2017 à Orford, les membres du Regroupement des cuisines collectives du Québec (RCCQ) ont adopté une déclaration portant sur le droit à une saine alimentation. Cette adoption conclut une vaste consultation menée au cours des 24 derniers mois au sein du mouvement des cuisines collectives et dans une moindre mesure au sein de la population.
Convaincu que les actions citoyennes communautaires ou écologistes ne suffiront pas à changer substantiellement le cours des choses en matière de droit à une saine alimentation au Québec, le RCCQ a décidé d’exercer son leadeurship et d’entreprendre une opération de mobilisation des citoyen.ne.s et des organisations et de représentation auprès des paliers de gouvernement ayant une incidence sur l’alimentation, pour l’adoption de politiques, de programmes et de lois capables de faire une réelle différence.
Les cuisines collectives permettent aux gens de rencontrer d’autres personnes et d’accroître leurs capacités en cuisine. Elles permettent aussi de découvrir de nouvelles recettes et de partager les coûts.
Cette fiche vous fournit quelques outils pour vous aider à organiser des activités de cuisine collective. Vous pourrez parler de saine alimentation pendant les activités et aider les participantes et les participants à développer leur autonomie alimentaire*.
Voici les sujets abordés :
• Planifier les achats
• Se servir des restes
• Parler d’alimentation en cuisinant
• Enseigner l’hygiène et la salubrité
• Consulter des ressources fiables
* Ici, l’autonomie alimentaire signifie être capable de se débrouiller en cuisine et de faire des choix équilibrés.