L’alimentation est aujourd’hui un énorme champ d’innovations. Plus saine. Plus durable. Au juste prix, etc. Avec bien souvent un oeil sur la dimension sociale, pas que sur l’environnement. Les acteurs sociaux, quant à eux, sont confrontés à des populations pour qui le droit à l’alimentation (de qualité ou pas) ne va pas de soi.
Alter Echos a suscité la rencontre entre ces deux mondes. Pour vous emmener à la rencontre de toutes ces formes de circuits courts qui montent en puissance. Pour regarder ce qu’il y a dans les frigos des banques alimentaires et des cantines. Pour biner dans des potagers collectifs. En posant toutes sortes de questions : quel potentiel de création d’emplois ? Faut-il inciter les familles les plus défavorisées à se nourrir autrement ? A chercher d’autres sources d’approvisionnement que les grandes hard discounters ? Quelles ressources une alimentation plus durable peut-elle offrir à une organisation ou à une commune ? Avec à la clé quelques réponses qui ouvrent des pistes d’action et de réflexion insoupçonnées…
Ce dossier est divisé en deux parties :
- Les constats, pour comprendre de quoi on parle et à quelles échelles se situent les enjeux.
- L’expérimentation et la recherche d’autres modèles. La notion centrale est ici celle de circuit court.
- La panoplie des politiques et dispositifs au service des plus défavorisés. C’est là qu’apparaîtront les dimensions de la problématique qui restent trop discrètes quand on n’examine que l’offre : l’organisation des temps sociaux, les habitudes ménagères et domestiques, la sensibilité aux messages publicitaires, etc. Tous aspects qui auront tendance à être plus aigus chaque fois que les situations d’exclusion sont plus marquées.