Champs d’actions, c’est le podcast de celles et ceux qui ont les mains dans la terre, pour celles et ceux qui veulent mettre les pieds dans le plat !
Une production originale et syndicale qui donne la parole aux paysannes et aux paysans de la Confédération paysanne, qui luttent pour une Agriculture paysanne respectueuse des humains et de leurs territoires.
Ce premier épisode est consacré à la possibilité d’une sécurité sociale de l’alimentation.
« Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur les questions liées au système d’aide alimentaire en France. Comment le transformer pour permettre un changement de modèle agricole et un accès à une alimentation de qualité pour toutes et tous ?
𝗘𝘁 𝘀𝗶 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝗽𝗼𝗻𝘀𝗲 𝗻’𝗲́𝘁𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗮̀ 𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝗿 𝗱𝘂 𝗰𝗼̂𝘁𝗲́ 𝗱’𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗲́𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗮𝗹𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 ? »
ANDES, le réseau pionnier des épiceries solidaires et l’un des principaux acteurs de l’aide alimentaire en France, a été créé en 2000. Depuis plus de 20 ans, ANDES donne les moyens aux familles à faibles revenus d’avoir accès à une alimentation diversifiée et de qualité.
ANDES a développé un réseau de plus de 420 épiceries solidaires qui accompagne 200 000 personnes par an.
ANDES développe également des solutions d’approvisionnement en fruits et légumes frais pour les structures d’aide alimentaire. Les chantiers d’ANDES luttent contre le gaspillage alimentaire en revalorisant les invendus des professionnels de la filière fruits tout en créant des dispositifs efficaces pour accompagner les personnes éloignées de l’emploi.
La raison d’être d’ANDES est d’innover pour l’insertion durable autour d’une alimentation de qualité pour tous.
LE site pour tout savoir sur la sécurité sociale de l’alimentation
Depuis deux ans, les membres du collectif pour une sécurité sociale de l’alimentation échangent, construisent et portent un projet de société à la hauteur des enjeux agricoles et alimentaires. Forts de travaux bien plus anciens, ils partagent leurs expériences et leurs points de vue pour essayer de penser les institutions d’une socialisation de l’agriculture et de l’alimentation… Tout un projet !
Découvrez l’ensemble de ces réflexions, la proposition détaillée d’une sécurité sociale de l’alimentation, ainsi qu’une série d’initiatives locales qui mettent en place les prémisses d’un tel dispositif sur ce site entièrement consacré à la sécurité sociale de l’alimentation!
Les 9 et 16 décembre 2020 se sont déroulés deux webinaires organisés par la Fondation Daniel et Nina Carasso et la Chaire Unesco Alimentations du monde sur les enjeux actuels de la lutte contre la précarité alimentaire et de l’égalité d’accès à une alimentation durable.
Dans ce document, vous pourrez retrouver l’ensemble des interventions vidéos de ce webinaire sur les sujets suivants :
Session #1 : Solidarités alimentaires, de quoi parle-t-on ?
- Précarité alimentaire et droit à l’alimentation durable en démocratie
- L’émergence de dispositifs de solidarité alimentaire systémiques et coopératifs
- Des politiques nationales en mouvement
Session #2 : Amplifier, accroître, enraciner… comment changer d’échelle ?
- Que veut dire “changer d’échelle” ?
- Expériences de changement d’échelle
- Comment accompagner et outiller les projets ?
Mieux comprendre les problématiques actuelles d’accès à l’alimentation, et surtout changer de regard sur les réponses à apporter…
Ces deux webinaires s’inscrivent dans le contexte de crise aiguë que nous traversons, et au moment où sont définies de nouvelles orientations politiques pour lutter contre la précarité alimentaire. Il s’agira de mettre en avant une approche systémique de l’accès à l’alimentation, qui envisage la précarité alimentaire comme une problématique multidimensionnelle traversée par différents enjeux : agricole, démocratique, écologique, de santé, de travail social… Et qui doit se penser en regard du droit à l’alimentation, un droit de l’Homme reconnu par le droit international, “qui protège le droit de chaque être humain à se nourrir dans la dignité, que ce soit en produisant lui-même son alimentation ou en l’achetant”.
En mettant en lumière des formes de solidarités qui s’inscrivent dans cette perspective, et en donnant la parole aux acteurs qui portent les mutations actuelles – acteurs de terrain engagés, chercheurs et acteurs institutionnels – nous souhaitons créer un espace permettant de trouver de l’inspiration et des outils, et de susciter des projets porteurs de transformation à différentes échelles.
Dans les frigos des kots, colocations ou autres maisons d’étudiants, ce n’est pas toujours Byzance. Le manque de moyens n’épargne pas un nombre croissant de jeunes gens. Ils éprouvent des difficultés à assumer les frais relatifs aux études, mais aussi pour leur quotidien. Coup d’œil sur une réalité trop souvent méconnue et sur des ébauches de soutien.
Notre système alimentaire industriel et globalisé est responsable d’impacts environnementaux et sociaux majeurs. Bien des alternatives locales et écologiques se multiplient, celles-ci demeurent aujourd’hui des niches. Afin de lutter contre les inégalités et démocratiser l’alimentation durable, l’idée d’une sécurité sociale alimentaire est développée par des activistes. Une proposition qui mérite une exploration depuis de multiples perspectives.
Cet article présente quelques éléments de contexte qui montrent la nécessité d’un projet égalitaire, qui agit au niveau systémique pour sortir les alternatives alimentaires de leur niche, il dessine ensuite les contours de la sécurité sociale alimentaire telle que défendue par ses militant·e·s et enfin identifie des pistes d’approfondissement pour nourrir le débat autour de cette proposition.
Les Petites Cantines, c’est un réseau non lucratif de cantines de quartier, où les convives s’accueillent et se rencontrent au travers de repas durables, participatifs et à prix libre. Les Petites Cantines s’appuient sur l’entraide et l’intelligence collective pour contribuer à la construction d’une société fondée sur la confiance.
Les Petites Cantines visent à rompre la solitude, dont 45 % des Françaises et des Français souffrent. Faire à manger ou partager un plat sont des occasions de rencontrer des convives d’autres générations et parcours de vie. Tout est fait pour faciliter les échanges, se sentir relié.e aux autres, et renouer avec un sentiment d’utilité sociale. La maîtresse ou le maître de maison accueille les participants et les convives et anime la communauté. Tout le monde met la main à la pâte, au service ou à la vaisselle « comme à la maison » et l’on paye ce que l’on veut ou peut pour son repas, de manière à accueillir tout le monde. L’approvisionnement est bio et local, en circuit court, ou en invendus collectés. Chaque Cantine est autonome financièrement grâce à la participation libre des convives. Le modèle permet de promouvoir une alimentation saine, de qualité, durable et pleine de goûts !
Suivre le lien vers le site web pour en savoir plus, ou allez voir cette vidéo explicative du projet
Le PATLY est le nom donné au Projet Alimentaire Territorial, porté par les acteurs de l’alimentation du territoire et dont la Métropole de Lyon est l’animatrice.
Avec la création de la Métropole au 1er janvier 2015, le Grand Lyon dispose de compétences permettant une approche globale des enjeux alimentaires. Toutefois, il est primordial pour la collectivité d’articuler les leviers relevant de ses propres compétences avec la contribution d’autres acteurs territoriaux institutionnels et privés sur un périmètre de 50 km autour de Lyon.
À terme, il s’agira :
D’une déclinaison opérationnelle des 11 objectifs de la stratégie alimentaire par les acteurs du territoire, en engagements, coopérations et actions partagées.
De la formalisation d’un document stratégique et opérationnel, le Projet Alimentaire Territorial (PAT), proposé au vote du Conseil Métropolitain.
Dans cet article, une étudiante en sciences agronomiques effectuant son mémoire de fin d’étude sur l’aide alimentaire nous apporte un témoignage de son vécu durant la crise sanitaire et analyse, de manière plus générale, les enjeux et questionnements qui traversent le secteur. Comment passer de l’aide alimentaire au droit à une alimentation adéquate pour tou·te·s ?
Cet article déconstruit les ressorts de l’aide alimentaire, et sa tendance à donner les restes et les surplus issus du système alimentaire capitaliste aux personnes les plus précaires. Il déplore également la réalité de nombreuses personnes contraintes de limiter la quantité et/ou la qualité de leur alimentation, faute de moyens. Enfin, l’autrice propose certaines mesures structurelles (augmentation des revenus, gratuité des repas,…) afin d’endiguer cet enjeu crucial pour nos sociétés.