Épiceries sociales et solidaires pour l’accès à une alimentation de qualité : Solution durable ?

L’aide alimentaire est malheureusement encore une institution souvent utile pour permettre à 450 000 Belges de manger au quotidien. 8
Cette aide peut prendre des formes multiples. Au départ, vu comme un secteur souvent humiliant avec des démarches administratives et sociales lourdes, des colis imposés avec de la nourriture pas toujours attirante, le secteur a tenté de s’adapter aux attentes des personnes dans le besoin. Les acteurs du secteur travaillent ainsi sur l’accueil, l’accompagnement social, les modalités d’accès, l’inclusion des bénéficiaires aux différentes étapes (choix des produits, ateliers, etc.), la diversité et le choix des produits proposés, etc.
Depuis le début des années 2000, les épiceries sociales et solidaires connaissent un véritable succès. Les bénéficiaires deviennent des clients comme les autres. Ils ont plus de liberté dans leurs choix. Le but est de favoriser leur autonomie financière et alimentaire et de respecter leurs droits et leur dignité.
Comment cela fonctionne-t-il ? Quelle est la situation à Bruxelles et en Wallonie ? Quels sont les bénéfices sociaux, économiques et environnementaux de ces initiatives ? Quels sont les enjeux des épiceries sociales comme solutions aux défis de l’aide alimentaire Cette analyse va tenter de répondre à ces questions : en nous permettant de comprendre le lien entre le rôle des épiceries sociales et solidaires, l’accès à l’alimentation de qualité et la lutte contre la pauvreté et les inégalités sociales.

Démocratie alimentaire : de quoi parle-t-on ?

Dans cette vidéo, tirée d’un webinaire organisé par l’INRA, la chercheuse Dominique Paturel explore le concept de démocratie alimentaire : les enjeux auxquels il répondrait, sa mise en application, ses limites et écueils,…

Faim de vie

En 2021, en Belgique, des milliers de personnes ne mangent pas à leur faim.
Comment est-ce possible ? Quelles injustices permettent cela ? Qui est responsable ?
On parle de précarité alimentaire, d’aide humanitaire… et nous sommes au 21ème siècle !
Que s’est-il passé ? Qu’est-ce qui se passe ?

Mais, si la faim n’était pas un phénomène naturel, que serait-elle ? Une ineptie ? Un coup monté ? Une volonté des plus forts ?

Et si nous avions surtout faim de vie ?
Et si nous avions soif de liens ?
Et si nous étions gourmands de collectifs ?

Cette conférence propose un menu varié, composé d’ingrédients d’origines diverses : capitalisme décomplexé, pauvreté alimentaire, précarité… le tout agrémenté de savoureux instants présents.

Collectif pour une Sécurité Sociale de l’Alimentation

LE site pour tout savoir sur la sécurité sociale de l’alimentation

Depuis deux ans, les membres du collectif pour une sécurité sociale de l’alimentation échangent, construisent et portent un projet de société à la hauteur des enjeux agricoles et alimentaires. Forts de travaux bien plus anciens, ils partagent leurs expériences et leurs points de vue pour essayer de penser les institutions d’une socialisation de l’agriculture et de l’alimentation… Tout un projet !

Découvrez l’ensemble de ces réflexions, la proposition détaillée d’une sécurité sociale de l’alimentation, ainsi qu’une série d’initiatives locales qui mettent en place les prémisses d’un tel dispositif sur ce site entièrement consacré à la sécurité sociale de l’alimentation!

L’alimentation chez les populations précaires

Les trois fiches disponibles dans ce document reprennent les principales conclusions des trois conférences et apportent des conseils pratiques pour monter et déployer une action à destination des personnes en situations de précarité sur la thématique de l’alimentation.

En 2015, le Fonds français pour l’alimentation et la santé a lancé un appel à projets sur la thématique « les obstacles au changement du comportement chez les populations précaires : comment les surmonter ? ». Afin de valoriser les enseignements tirés des projets sélectionnés, le groupe du FFAS en charge de leur suivi a organisé un cycle de trois conférences au cours du premier semestre 2019.
Ces conférences avaient pour fil conducteur « l’alimentation chez les populations précaires ». Elles ont mis en exergue et confronté les réflexions de différentes parties prenantes (porteurs de projets, associations d’aide alimentaire, acteurs de terrain, etc.) et de scientifiques (sociologues, nutritionnistes, économistes, etc.).
1/ La première conférence a été consacrée aux fondamentaux sur la précarité et a abordé les aspects économiques, sociaux et nutritionnels.
2/ L’objectif de la deuxième conférence était de partager le retour d’expérience des personnes ayant mené des actions auprès des populations précaires afin d’en tirer quelques leçons pratiques utiles pour des actions futures et de s’interroger sur les méthodes les plus adaptées aux populations cibles.
3/ Enfin, pour clôturer son cycle de conférences, le FFAS s’est associé à la Fédération Française des Banques Alimentaires pour interroger des organismes qui agissent au plus près des populations précaires afin d’identifier leurs besoins et leurs attentes en termes d’actions en lien avec l’alimentation.

Les Petites Cantines

Les Petites Cantines, c’est un réseau non lucratif de cantines de quartier, où les convives s’accueillent et se rencontrent au travers de repas durables, participatifs et à prix libre. Les Petites Cantines s’appuient sur l’entraide et l’intelligence collective pour contribuer à la construction d’une société fondée sur la confiance.

Les Petites Cantines visent à rompre la solitude, dont 45 % des Françaises et des Français souffrent. Faire à manger ou partager un plat sont des occasions de rencontrer des convives d’autres générations et parcours de vie. Tout est fait pour faciliter les échanges, se sentir relié.e aux autres, et renouer avec un sentiment d’utilité sociale. La maîtresse ou le maître de maison accueille les participants et les convives et anime la communauté. Tout le monde met la main à la pâte, au service ou à la vaisselle « comme à la maison » et l’on paye ce que l’on veut ou peut pour son repas, de manière à accueillir tout le monde. L’approvisionnement est bio et local, en circuit court, ou en invendus collectés. Chaque Cantine est autonome financièrement grâce à la participation libre des convives. Le modèle permet de promouvoir une alimentation saine, de qualité, durable et pleine de goûts !

Suivre le lien vers le site web pour en savoir plus, ou allez voir cette vidéo explicative du projet

le Projet Alimentaire du Territoire LYonnais (PATLY)

Le PATLY est le nom donné au Projet Alimentaire Territorial, porté par les acteurs de l’alimentation du territoire et dont la Métropole de Lyon est l’animatrice.

Avec la création de la Métropole au 1er janvier 2015, le Grand Lyon dispose de compétences permettant une approche globale des enjeux alimentaires. Toutefois, il est primordial pour la collectivité d’articuler les leviers relevant de ses propres compétences avec la contribution d’autres acteurs territoriaux institutionnels et privés sur un périmètre de 50 km autour de Lyon.

À terme, il s’agira :

D’une déclinaison opérationnelle des 11 objectifs de la stratégie alimentaire par les acteurs du territoire, en engagements, coopérations et actions partagées.
De la formalisation d’un document stratégique et opérationnel, le Projet Alimentaire Territorial (PAT), proposé au vote du Conseil Métropolitain.

Les jeunes pousses

C’est bientôt le grand jour du concours de cuisine inter-collèges « Véni’chef junior » dans le quartier des Minguettes de Vénissieux. Mais avant de préparer leur plat salé ou sucré qu’ils présenteront devant un jury de chefs renommés, les adolescents partent à la rencontre des métiers de l’agriculture et de l’alimentation. Du champ à l’assiette, ils vont ainsi développer leurs connaissances et leur sens critique pour encourager la justice alimentaire au sein de leur quartier.

Le pouvoir des femmes dans les luttes pour la souveraineté alimentaire

Dans le contexte actuel de montée de la faim et de l’effondrement écologique, les femmes et toutes les personnes qui cherchent à réinventer l’alimentation, l’environnement et les économies font face à un nombre sans cesse croissant d’attaques. Ce numéro de l’Observatoire du droit à l’alimentation et à la nutrition est une publication opportune et nécessaire : les auteures abordent des questions essentielles du pouvoir et exposent la violence structurelle qui dénigre les femmes et l’environnement.

Paradoxalement, les femmes sont majoritairement responsables de la production alimentaire mondiale. Pourtant, ce sont également elles qui souffrent démesurément de la faim. En plus, ce constat reste largement méconnu. Bien que les expériences et l’accès à l’alimentation des femmes ne soient pas uniquement influencés par leur sexe, mais aussi par leur race, leur classe et leur orientation sexuelle, toutes les femmes sont touchées par la violence. À certains endroits, elles sont sous-représentées, marginalisées et exclues, invisibles dans les politiques, les données et la recherche. Dans d’autres cas, l’autoritarisme et le conservatisme religieux limitent l’autonomie alimentaire et l’intégrité physique des femmes. Dans le monde entier, les femmes sont exploitées et dépossédées de leurs terres et de leurs ressources.

Malgré tout, et comme le montre abondamment ce numéro, les femmes s’organisent, se mobilisent et exercent leur autonomie dans le monde entier. Dans les champs du Mali et de l’Inde, les femmes cultivent des aliments nutritifs d’une manière juste sur le plan social et environnemental. Dans les rues du Brésil, elles manifestent contre la violence dans le secteur agroalimentaire grâce à la Marche des pâquerettes. Les femmes qui migrent de l’Amérique centrale vers l’Amérique du Nord font face à l’adversité, tandis qu’à Jinwar, dans le nord de la Syrie, elles construisent une nouvelle société et cultivent la nourriture collectivement. Au niveau mondial, les femmes influencent les prises de décisions au niveau international dans le Comité des Nations Unies sur la sécurité alimentaire mondiale.

Cette publication est le résultat d’un processus de réflexion collective mené par les femmes. Ici, les auteures invitent les mouvements féministes et autour de l’alimentation, qui sont aussi divers que leurs luttes et leurs antécédents politiques, à nouer des alliances et à se joindre à la discussion pour faire avancer les droits des femmes, y compris des jeunes femmes et des filles. Leur mission est de créer des systèmes alimentaires justes.

Face aux crises multiples, la force de la résistance individuelle et collective des femmes pour ouvrir la voie à de meilleures relations sociales et écologiques ne peut être sous-estimée.

Sommaire :

En colère : les femmes et la nature (Donna Andrews, Kiah Smith et M. Alejandra Morena)
La résistance des femmes contre l’autoritarisme au Brésil, aux Philippines et à Rojava (Syrie du Nord) (Daryl L. Leyesa)
Les femmes invisibles : la faim, la pauvreté, le racisme et le genre au Royaume-Uni (Deirdre Woods)
Coming Out : la diversité de genre dans le système alimentaire (Paula Gioia)
L’agroécologie n’existe pas sans le féminisme (Iridiani Graciele Seibert, Azra Talat Sayeed, Zdravka Georgieva et Alberta Guerra)
Migrer pour survivre : un dialogue entre femmes du Guatemala, du Honduras et du Mexique (Andrea Dominique Galeano Colindres et Vanessa Albertina Sosa López)

Une consommation durable pour tous

Malgré le large éventail d’initiatives déployées au pays qui visent à mettre sur la table des Canadiens plus d’aliments sains et durables, ces derniers ne sont pas accessibles à tous. Le Réseau pour une alimentation durable a mené un projet de recherche (d’avril 2018 à mars 2019) pour mieux comprendre comment les consommateurs à faible revenu accordent de l’importance et accèdent aux aliments produits de manière durable, les obstacles qu’ils doivent affronter pour y arriver et quelles mesures politiques pourraient être mises en place pour leur faciliter l’accès.