Les cuisines collectives permettent aux gens de rencontrer d’autres personnes et d’accroître leurs capacités en cuisine. Elles permettent aussi de découvrir de nouvelles recettes et de partager les coûts.
Cette fiche vous fournit quelques outils pour vous aider à organiser des activités de cuisine collective. Vous pourrez parler de saine alimentation pendant les activités et aider les participantes et les participants à développer leur autonomie alimentaire*.
Voici les sujets abordés :
• Planifier les achats
• Se servir des restes
• Parler d’alimentation en cuisinant
• Enseigner l’hygiène et la salubrité
• Consulter des ressources fiables
* Ici, l’autonomie alimentaire signifie être capable de se débrouiller en cuisine et de faire des choix équilibrés.
Les choix et les comportements en matière d’alimentation sont influencés par un certain nombre de facteurs qui relèvent du contexte de vie de la personne, de son environnement social, économique et physique. Par exemple, l’alimentation d’un individu dépend de son budget, de l’offre disponible dans son quartier, du temps dont il dispose pour acheter à manger et cuisiner…
Ainsi, lorsqu’il est question d’accéder à une alimentation favorable à la santé, nous ne sommes pas tous égaux et notre comportement alimentaire est pris dans une constellation d’éléments qui l’influence et le détermine.
Comment aborder l’alimentation dans un groupe ? Quels sont les dangers d’une animation centrée uniquement sur le comportement alimentaire des individus ? Comment susciter un regard différent sur cette porte d’entrée vers la santé ?
Le Focus Santé n°3 « L’alimentation au cœur des actions de promotion de la santé » tente d’apporter des éléments de réponse à ces questions afin de soutenir tout professionnel ou relais souhaitant développer des animations ou des projets concernant l’alimentation avec un groupe confronté aux inégalités sociales de santé , c’est-à-dire qui n’a pas toujours les moyens ou les possibilités de changer son comportement alimentaire.
Envisageant l’alimentation autrement, ce dossier se décentre des approches classiques de la santé (dont l’éducation nutritionnelle) pour valoriser les dimensions sociales et productrices de pouvoir d’agir des actions relatives à l’alimentation.
Des exemples de projets menés en Fédération Wallonie-Bruxelles y sont relatés afin de montrer comment l’alimentation peut constituer un levier pour améliorer la qualité de vie et réduire les inégalités sociales de santé, notamment par le renforcement du lien social et de l’empowerment qui s’opère.
Ce guide s’adresse aux porteurs de projet et aux équipes des épiceries sociales, futures ou existantes. Il a pour objectif d’apporter des informations pratiques pour aider à la mise en place et à la gestion quotidienne d’une épicerie sociale.
Pour faciliter la lecture, les principaux volets thématiques sont présentés sous la forme de fiches. Chacune peut être lue de façon autonome pour répondre à une question précise. Mais puisque tout est interconnecté dans un projet d’épicerie sociale, de nombreux renvois vous invitent à naviguer dans le guide au fur et à mesure de vos besoins.
Pour refléter la grande diversité des épiceries sociales et fournir un support le plus concret possible, une dizaine de projets ont été visités au cours de la rédaction et les textes ont été soumis à un comité de lecture composé de porteurs de projet expérimentés. Tout au long des fiches, vous retrouverez des exemples de terrain et extraits d’interviews récoltées au cours des visites et rencontres.
Pour contribuer au montage ou au développement de votre projet d’épicerie sociale, ce guide propose également une fiche de ressources variées pour trouver tant des partenaires et des financements que des fournisseurs ou encore de l’information complémentaire
Vous pouvez retrouver ici l’entièreté des traces (programme, présentations, rapports, retours) de cette 14ème « Rencontre de l’ErE ». Entre présentation de projets d’inclusion sociale par le jardinage ou la paysannerie, ateliers permettant de questionner les enjeux de ces pratiques, et moments de réflexion collective, c’est une matière très dense et riche qui a émergé de cette journée.
Retrouvez ici le programme de cette journée : https://www.reseau-idee.be/rencontres/2014/pdf/12-juin-travail.pdf
Cette étude recense les sources disponibles et synthétise les éléments d’information existants sur l’offre alimentaire proposée dans la capitale. Le rapport met notamment en avant l’intégration progressive des éléments d’une « Good Food » dans cette offre fortement diversifiée.
Cette recherche visait à réaliser un inventaire, puis une analyse des données existantes en matière d’offre alimentaire à l’échelle de la Région de Bruxelles-Capitale.
Vous pouvez retrouver ici l’entièreté des traces (programme, présentations, rapports, retours) de cette 14ème « Rencontre de l’ErE ». Entre ateliers arpentant les différentes facettes socio-politiques de l’alimentation et moments de réflexion collective, c’est une matière très dense et riche qui a émergé de cette journée.
Le programme ici :https://www.reseau-idee.be/rencontres/2014/pdf/16-juin-alimentation.pdf
Le présent Livre blanc s’inscrit résolument dans une démarche de promotion de la santé :
• Il identifie un ensemble de déterminants variés de l’accès à une alimentation de qualité ;
• Il recommande un travail multidisciplinaire et intersectoriel pour concevoir et mettre en œuvre une politique intégrée de l’alimentation ;
• Il plaide pour la prise en compte de l’accessibilité à l’alimentation de qualité au niveau de toutes les politiques publiques ;
• Il réaffirme le nécessaire travail de proximité avec les publics pour plus d’empowerment individuel et collectif ;
• Il veut faire évoluer les environnements et les lieux de vie vers plus de santé ;
• Il vise la réduction des inégalités sociales par des recommandations ayant trait à la gouvernance alimentaire, à la qualité des systèmes de protection sociale et à des mesures spécifiques à destination des publics précarisés.
Dans ce « livre blanc », les auteurices, après avoir réaffirmé le lien entre systèmes alimentaires et inégalités sociales, tentent de définir les différents déterminants de l’accès à une alimentation saine. Des recommandations sont ensuite proposées afin de promouvoir l’accès de toutes et tous à une alimentation durable et qualitative.
Ce document est un avis du « Conseil économique, social et environnemental » de France, adressé à la République Française via le « journal officiel de la République Française »
Source institutionnelle s’il en est, ce document tente, d’abord, de faire un état des lieux de l’accès à une alimentation de qualité pour toutes et tous. Il propose ensuite une série de « préconisations » visant l’investissement des services publics pour faciliter l’accès à toutes et à tous à une alimentation de qualité.
Etude commandée par le ministère français de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt (MAAF). L’étude complète est disponible, mais un résumé des résultats (bien moins conséquent) est également proposé.
« L’enquête indique que les attentes des ménages en insécurité alimentaire s’organisent autour de trois axes : la qualité des produits (c’est-à-dire frais, sains et goûteux), la diversité des denrées permettant une alimentation équilibrée et moins monotone, mais aussi l’accès à une certaine autonomie, qu’il s’agisse du choix des denrées ou, dans le cadre de l’aide alimentaire, dans leur rapport aux dispositifs et aux bénévoles.
Au regard des attentes et des besoins exprimés par les ménages rencontrés, l’enquête permet d’identifier plusieurs pistes d’actions : faire connaitre l’aide alimentaire et améliorer le repérage des ménages en insécurité alimentaire, afin de favoriser leur « raccrochage » aux dispositifs existants ; faire évoluer la place des usagers au sein des dispositifs d’aide alimentaire, en travaillant notamment à une évolution des représentations des travailleurs sociaux et bénévoles à l’égard des bénéficiaires ; améliorer l’accessibilité des dispositifs d’aide alimentaire, en travaillant aussi bien sur l’accessibilité physique et géographique que sur les horaires de distribution et les périodes d’ouverture des structures.
Au-delà, l’enquête questionne plus largement le sens de l’aide alimentaire, son rôle et ses fonctions actuelles, et invite à renforcer son articulation avec des formes alternatives à l’aide alimentaire classique, pour répondre aux besoins de l’ensemble des ménages en insécurité alimentaire.