Le dossier thématique regroupe un ensemble de références documentaires et pédagogiques à la fois sur l’alimentation appréhendée dans sa dimension la plus large, et sur les comportements alimentaires des personnes en situation de précarité ainsi que sur l’impact de ces comportements sur leur état de santé. Ce recueil bibliographique à destination des professionnels permet de cerner les enjeux liés à l’alimentation des personnes en situation de précarité et donne quelques pistes pour pouvoir aborder cette thématique dans sa portée la plus large et avec l’œil critique qu’elle nécessite.
Le dossier est subdivisé en sous-thématiques. Les premières regroupent articles, ouvrages et actes de colloques qui développent des analyses et constats sur les comportements alimentaires, d’abord d’un point de vue sociétal général (consommation alimentaire, sociologie et anthropologie de l’alimentation), ensuite, en se concentrant sur les personnes qui vivent dans un contexte difficile (accès à l’alimentation ; choix alimentaires et contraintes économiques ; comportements alimentaires, situation de précarité et santé ; trajectoires sociales et alimentation ; obésité et précarité ; alimentation des familles en situation de précarité ; alimentation des migrants). Les dernières sous-thématiques regroupent des références sur des stratégies et des actions mises en œuvre en faveur d’une « meilleure » alimentation des personnes en situation de précarité (l’aide alimentaire ; projets et initiatives) et quelques supports pédagogiques (outils). Le dossier se clôt par une liste commentée de sites.
Dans une première partie, la thématique de la participation est tellement vaste qu’il nous paraissait nécessaire d’effectuer un large tour d’horizon théorique pour y exposer les enjeux contemporains et pour y situer le cadre plus précis de notre terrain de recherche. Ce cadrage théorique permet aussi de préciser les raisons de nos choix méthodologiques. Nous avons opté pour une recherche participative dans tous les sens du terme. En effet, comme chercheurs, nous nous sommes impliqués concrètement dans notre terrain de recherche en accompagnant quatre dispositifs participatifs, en
collaboration avec cinq associations (sociologie d’intervention, observation participante). Mais inversement, nous avons souhaité accorder une place aux acteurs de terrain et leur permettre de s’impliquer dans la recherche, notamment dans l’évaluation de ces quatre projets (plus particulièrement à travers la Méthode d’Analyse en Groupe – MAG).
Dans une seconde partie, vous pourrez lire quatre chroniques monographiques où nous racontons comment nous avons accompagné ces projets ainsi que leur évolution. Chacune de ces chroniques se clôture par le rapport de la MAG qui a permis d’associer usagers, travailleurs, responsables d’association et chercheurs dans l’évaluation de ces dispositifs.
Dans une troisième partie, en nous fondant sur cette expérience, nous procédons à une analyse transversale des projets participatifs.
Enfin, dans une quatrième partie, nous proposons quelques pistes pour l’action.
La FdSS et Crédal ont mené conjointement une étude exploratoire et inédite en vue de dresser un état des lieux des épiceries sociales en Belgique francophone. Près de 50 épiceries sociales ont été répertoriées et font l’objet d’une analyse comparative détaillée.
L’aide alimentaire est une thématique peu présente dans les médias généralistes. Non que la presse n’en parle pas, mais le sujet est systématiquement vu par l’un ou l’autre petit bout de la lorgnette. Soit côté misérabiliste, distribution de soupe populaire à la gare de BruxellesCentral ; soit côté événementiel, le spectacle annuel des Enfoirés. Si celui-ci permet de rappeler l’existence des Restos du Cœur, son objectif initial de sensibilisation et de militantisme s’est émoussé avec le temps et beaucoup le regardent comme une affable émission de divertissement.
Colis alimentaires, épiceries et restaurants sociaux, … l’aide alimentaire est pourtant bien un secteur à part entière. Et les activités qu’il génère sont marquées du sceau de la solidarité. Solidarité institutionnelle : une part importante du financement provient de l’Europe ; solidarité interpersonnelle : le secteur repose sur le dévouement de très nombreux bénévoles.
Ce secteur est aujourd’hui à la veille d’une réorganisation fondamentale. Son architecture institutionnelle européenne sera tout prochainement complètement revue. Il va (plus que probablement) passer de la DG Agriculture à la DG Emploi et Affaires sociales, en perdant (très
certainement) une part importante de son budget lors de ce déménagement. Parallèlement, le secteur tend à se structurer, et questionne cet espace dans lequel coexistent don de soi charitable et travail social professionnel.
L’occasion d’approfondir cette thématique nous est donnée par deux initiatives de la Fédération des Services Sociaux (qui abrite la Concertation Aide Alimentaire). La première s’est déroulée au premier semestre de cette année, dans le cadre d’un appel à projets lancé par Emir Kir, portant la casquette de secrétaire d’Etat bruxellois à l’Urbanisme. Les façades de huit associations d’aide alimentaire bruxelloises ont été «verdurisées» afin d’attirer l’attention du grand public sur la problématique. Voyez nos pages illustrées au centre du numéro.
La seconde est l’organisation d’un colloque européen qui se tiendra à Bruxelles les 18 et 19 décembre 2012. Intitulé «Droit et accès à l’alimentation : quelle stratégie d’aide alimentaire pour l’Europe de demain ?». A cette occasion, certains articles de ce numéro seront traduits en néerlandais et en anglais afin d’alimenter la réflexion des participants. Les débats et perspectives issus de ce colloque serviront de point de départ à un second dossier du BIS sur la thématique, qui paraîtra en avril 2013.
L’alimentation est aujourd’hui un énorme champ d’innovations. Plus saine. Plus durable. Au juste prix, etc. Avec bien souvent un oeil sur la dimension sociale, pas que sur l’environnement. Les acteurs sociaux, quant à eux, sont confrontés à des populations pour qui le droit à l’alimentation (de qualité ou pas) ne va pas de soi.
Alter Echos a suscité la rencontre entre ces deux mondes. Pour vous emmener à la rencontre de toutes ces formes de circuits courts qui montent en puissance. Pour regarder ce qu’il y a dans les frigos des banques alimentaires et des cantines. Pour biner dans des potagers collectifs. En posant toutes sortes de questions : quel potentiel de création d’emplois ? Faut-il inciter les familles les plus défavorisées à se nourrir autrement ? A chercher d’autres sources d’approvisionnement que les grandes hard discounters ? Quelles ressources une alimentation plus durable peut-elle offrir à une organisation ou à une commune ? Avec à la clé quelques réponses qui ouvrent des pistes d’action et de réflexion insoupçonnées…
Ce dossier est divisé en deux parties :
- Les constats, pour comprendre de quoi on parle et à quelles échelles se situent les enjeux.
- L’expérimentation et la recherche d’autres modèles. La notion centrale est ici celle de circuit court.
- La panoplie des politiques et dispositifs au service des plus défavorisés. C’est là qu’apparaîtront les dimensions de la problématique qui restent trop discrètes quand on n’examine que l’offre : l’organisation des temps sociaux, les habitudes ménagères et domestiques, la sensibilité aux messages publicitaires, etc. Tous aspects qui auront tendance à être plus aigus chaque fois que les situations d’exclusion sont plus marquées.
De plus en plus de personnes ont recours à des organisations apportant une aide de première ligne. Un nombre de plus en plus important d’organisations bénéficient du soutien et de l’engagement de nombreux bénévoles offrant une aide de première ligne. L’ analyse de ces aides qui, en tant que maillon dans la chaîne de la lutte structurelle contre la pauvreté, peut servir de leviers d’action. Cette étude offre une connaissance d’un secteur jusque – là assez méconnu du grand public et des médias.
Elle insiste sur les effets positifs d’une participation des bénéficiaires de l’aide alimentaire.
13 projets participatifs ont été retenus, et l’analyse des 13 projets a permis de cerner les évolutions, les possibilités ainsi que les pièges auxquels ces projets participatifs peuvent être confrontés.
Le Manuel de cuisine pour tous a été conçu pour initier chacun au plaisir simple de faire la cuisine pour lui même et pour ses proches.
A l’aide plus de 500 photos et croquis, nous allons faire l’apprentissage, pas à pas, des « bases pratiques » d’une cuisine diversifiée adaptée aux budgets serrés.
Toutes les informations ici : https://horizonalimentaire.fr/ambassade/manuels-et-outils/le-manuel-de-cuisine-pour-tous