Le jeu de la Ficelle

Le jeu de la ficelle est un jeu interactif qui permet de représenter par une ficelle les liens, implications et impacts de nos choix de consommation. Il offre un éclairage sur les relations entre le contenu de l’assiette moyenne du Belge et diverses problématiques comme la qualité de l’eau, la dette extérieure d’un pays du « Sud », la malnutrition, le réchauffement climatique ou les conditions de travail d’un ouvrier au Costa Rica.

A partir de la thématique de l’alimentation, le jeu révèle des liens indissociables entre les sphères économique, sociale, environnementale et politique de notre société. Il souligne également l’interdépendance entre les différentes populations de la planète face au phénomène de la globalisation et du tout-au-marché.

Manger pour vivre

Numéro entier de la revue « Anthropology of Food » abordant la problématique de la faim, et celle de l’alimentation en situation de précarité, de pauvreté et/ou d’exclusion.

Faut-il nourrir les pauvres ?

Article qui traite de l’histoire de l’aide alimentaire des personnes en situation de précarité (du nourrissage des pauvres en d’autres termes) par les institutions

« L’obligation alimentaire à l’égard des pauvres est un thème récurrent dans l’histoire de la pensée économique. Cette ardente obligation morale du souverain à l’égard de son peuple, encore fort présente dans la période moderne de notre histoire, tend progressivement à s’émousser au fil du temps. De plus en plus de contreparties, en travail notamment, sont exigées de la part de ceux qui apportent leur secours. La responsabilité du pauvre lui-même à l’égard de sa situation est mise en avant le plus souvent pour restreindre l’aide collective publique. La confiance dans les lois du marché dès le XVIIIe siècle déresponsabilise de plus en plus l’État nourricier. Pourtant cette réponse s’avère dans bien des cas insuffisante. Dès le milieu du XIXe siècle, une évolution idéologique sur la question sociale prépare l’avènement de l’État providence. Mais la critique de son action aujourd’hui renoue avec les vieilles idéologies du « mauvais » pauvre. »